Je vais vous présenter 3 points qui sont issus de mon vécu. Avec plus de 100 ventes au compteur. Il m’arrive encore régulièrement de découvrir de nouveaux pièges.
Restez bien concentré, surtout pour le 3e, car vous pouvez être très regardant sur les 2 premiers et quand même vous faire avoir sur le dernier.
Commençons tout de suite par le premier piège.
Alors cet article sur le mobilier déductible va vous intéresser.
D’autant plus que c’est légal. Il faut juste faire correctement les choses.
Vérifier le financement.
Ce n’est pas uniquement lorsque vos acheteurs achètent à crédit qu’il faut le faire.
Dans le cas où le paiement est comptant, vous pouvez demander une attestation bancaire pour vous assurer que votre acheteur dispose réellement des fonds.
Si l’achat se fait avec un prêt voici des éléments de vigilance à observer.
Déjà, le montant de l’apport. Il doit être écrit sur l’offre d’achat. Il faut qu’il soit supérieur ou égal à 10% du prix total. Pourquoi ? Car c’est une des conditions que demande la banque. Cette somme est prévue pour financer les frais de notaire et les biens meubles.
Une fois que vous avez la confirmation de l’apport, demander un accord de principe pour le montant restant à financer.
Si votre acheteur est sérieux, il aura étudié son budget avec sa banque en amont.
Il lui sera facile d’obtenir rapidement ce document en mettant à jour auprès de sa banque le prix d’achat de votre bien.
Dernier point de vigilance pour l’accord de principe, regardez également la date d’édition du document, car il est valable pour une durée d’un mois.
La vente en domino
Elle est appelée ainsi lorsque votre acheteur finance une partie de votre maison en vendant sa maison.
Il s’agit d’une condition suspensive. C’est-à-dire que votre acheteur achète, à condition que sa vente se réalise également.
Dans ce cas, c’est important d’être vigilant sur certains points.
Examiner son compromis de vente. Pour pouvoir acheter avec cette condition. Votre acquéreur doit vous donner un exemplaire de son compromis de vente.
Une fois en possession, regardez alors les infos suivantes.
La date limite de sa vente pour savoir quand est-ce qu’il aura les fonds. Et du coup, quand est-ce que vous allez pouvoir lui vendre définitivement la maison.
Les conditions suspensives écrites dans son propre compromis de vente. Plus il y en a et plus il est possible que la vente échoue.
Et enfin le financement de son propre acheteur. En effet, si le premier acheteur n’obtient pas son prix, cela entraînera l’annulation de toutes les ventes, tel un domino qui s’arrête et qui ne fait pas tomber le domino suivant.
Lors d’une situation exceptionnelle, il m’est déjà arrivé d’avoir jusqu’à 4 ventes à la suite.
Situation était extrêmement difficile à gérer et peut générer beaucoup de stress, surtout si vous êtes à la fin et que vous assister, impuissants, aux difficultés de vos acheteurs à finaliser leurs propres ventes.
Ne pas connaître toute la vérité
Le 3e piège et de ne pas connaître toute la vérité.
Cette situation est frustrante car vous avez beau être vigilant sur les 2 premiers, celui-ci est difficile à vérifier.
Pour des raisons difficiles à comprendre, il arrive que votre acheteur ne vous dise pas toute la vérité.
Soit pour éviter de vous faire peur alors que sa situation va s’arranger.
Soit parce que vous n’avez pas suffisamment creusé pour connaître sa situation réelle.
Pour que ce soit le plus concret pour vous, voici 3 exemples que j’ai déjà vécus.
- La personne est en cours de divorce. Elle achète seul alors qu’elle est toujours mariée et en instance de divorce. La vente est possible mais il est nécessaire de faire intervenir le conjoint pour qu’il renonce à ce que le bien rentre pour le compte de la communauté. Donc, si le divorce se passe mal, cela peut prendre plusieurs mois avant de régulariser la situation. Et du coup votre ventre.
- 2e exemple, la personne ne possède pas encore la somme qu’ils déclarent apporter. Certains acquéreurs profitent d’une future rentrée d’argent pour financer une partie de leurs achats. Or il arrive que cette somme mette plus de temps que prévu à arriver. Que ce soit une donation, un rachat de soulte ou une indemnité de maladie, il arrive que les délais soient bien plus longs que prévu avec toutes les conséquences que ça peut avoir pour votre projet.
- Et enfin 3e exemple, votre acheteur n’a même pas encore vendu sa maison. Ça arrive de plus en plus avec le marché actuel. Les biens se vendent vite et du coup, vous n’êtes pas certain de trouver un logement qui vous plaira lorsque vous aurez vendu. Du coup, certains acquéreurs font des offres d’achat en se disant qu’ils vendront rapidement leur maison entre-temps. Sauf que vous n’êtes jamais à l’abri qu’ils mettent en vente trop chère ou qu’il possède un bien très difficile avant. Du coup, vous vous recevez, vous retrouvez lié avec un acheteur qui n’a pas les liquidités.
Dans l’immobilier, on apprend toujours avec les obstacles que l’on rencontre. Si vous rechercher un conseiller immobilier pour vous aider, vous pouvez m’appeler.

